"Comment améliorer la cohabitation entre les différentes espèces vivantes sur Terre ? En observant attentivement le complexe monde du Vivant... C’est la proposition de cette exposition : se rapprocher de ce(ux) que nous ignorons afin de mieux appréhender les besoins et les enjeux de notre écosystème." AnneSophie Bérard, curatrice de l'exposition "Près des yeux, Près du coeur"
Le 04 juillet 1960, Jane Goodall s'installait parmi les chimpanzés à Gombe en Tanzanie, démarrant une longue et passionnante étude des terrain des singes dans leur environnement naturel. Quelques mois plus tard, elle établissait le premier contact. Sans diplôme, c'est sa patience, sa determination et sa passion qui lui permirent de faire des découvertes révolutionnant considérablement la relation entre le singe et l'humain. Cet éloge de l'observation face à la complexité du vivant est le socle de cette exposition, c'est pourquoi nous sommes très heureux que le Jane Goodall Institute France soit notre partenaire. La lutte contre l'érosion de la biodiversité doit passer par une posture attentive, consciente et réfléchie de l'humain face aux êtres des autres espèces. Il ne s'agit pas de se rapprocher du monde vivant pour se l'approprier ou l'envahir... Il s'agit, bien au contraire, de se rapprocher de ce que nous ignorons encore afin d'en mesurer plus précisément les contours, les enjeux...
LE PARCOURS D'ANNESOPHIE BÉRARD À DÉCOUVRIR À PARTIR DU 9 MAI :
C’est à travers le regard de neuf artistes internationaux que nous allons explorer cette notion de rapprochement. Pionnier du mouvement de L’art dans la nature, l’artiste allemand NILS-UDO célèbre la beauté du geste éphémère, tandis que l’artiste cubano-équatorienne Bianca Lee Vasquez expérimente la fusion possible entre nos corps et la nature. Explorateurs et expérimentateurs, les artistes français Léa Barbazanges et Yann Bagot célèbrent, chacun à leur façon, la beauté de l’impermanence et la puissance du temps. A la façon d’une documentariste, l’artiste française Camille Grosperrin saisit autant qu’elle peut le réel, invoquant dans le même temps ce qui nous échappera inévitablement du monde sauvage. Cultivant une approche nourrie de sciences, l’artiste français Nicolas Floc’h montre les liens directs entre la couleur de l’eau et la vie invisible aquatique. Réfugiée politique, l’artiste syrienne Afia Rezk convoque l’incroyable capacité de résilience des plantes pour rendre hommage à la liberté. Témoin de la destruction des paysages naturels, l’artiste sud-africain Dillon Marsh dénonce l’impact de l’industrie minière sur notre environnement. Enfin, l’artiste caribéenne Denisse Ariana Perez replace la tendresse et l’attention au cœur de nos liens inter-espèces. Il ne s’agit pas de se rapprocher du monde vivant pour se l’approprier ou l’envahir… Il s’agit, bien au contraire, de se rapprocher de ce que nous ignorons encore afin d’en mesurer plus précisément les contours, les enjeux... Et, ainsi, dessiner les chemins à venir, ensemble.
10 % DES VENTES REVERSÉS À L'INSTITUT JANE GOODALL FRANCE
RETOUR SUR L'EXPOSITION :