Le petit mot d'AnneSophie Bérard, curatrice de l'exposition : L’EMPREINTE DE NOS CORPS L’œuvre est née d’une image vue sur internet, sur laquelle un migrant avait brûlé à la vis...
Le petit mot d'AnneSophie Bérard, curatrice de l'exposition :
L’EMPREINTE DE NOS CORPS L’œuvre est née d’une image vue sur internet, sur laquelle un migrant avait brûlé à la vis ses empreintes digitales dans l'espoir d’échapper aux contrôles identitaires de la police, à Calais en France. L'image montre ses paumes, tournées vers l'objectif, striées de lignes plus claires. En réaction, l’artiste française Marianne Mispelaëre décide de traduire ce geste avec ses matériaux de prédilection : le dessin, le temps, le corps et un processus performatif, mené collectivement et publiquement. Assis à une table, des performeurs et performeuses réalisent un geste simple : transférer régulièrement sur une feuille l’empreinte de lignes tracées l’une après l’autre au stylo Bic à l’intérieur de leurs mains. L’immersion, entraînée par la répétition du geste, est un engagement, transformant l’acte en une prise de conscience.
The Caring Gallery s'engage à reverser 10% de la vente de cette œuvre à l'association partenaire de l'exposition.