Chez Eléa-Jeanne Schmitter, l’image est à la fois le résultat, le révélateur et l’objecteur des structures d’autorité et de pouvoir. À travers ses séries qui mêlent photographies, installations et performances, elle met à l’épreuve de l’intime ce qui est socialement accepté comme "la norme". Avec Daddy’s Baby (2017), elle s’immerge dans les sites de rencontres entre des jeunes femmes et des hommes aisés ; l’installation Blue Brian (2018) interroge l’hégémonie du white cube sur l’expérience du spectateur ; Leidenschaften (2019) décortique la quête occidentale de transcendance.
Elea Jeanne Schmitter est une artiste visuelle française basée à Paris. Elle obtient en 2018 son baccalauréat en arts plastiques à l’Université Concordia de Montréal au Canada. Elle intègre ensuite en 2020 l’Ecole Kourtrajmé, section Art et Images, basée à Montfermeil sous la direction de Ladj Ly et de l’artiste JR.
Elle est publiée dans le livre On Death publié par Kris Graves Project et Humble Arts Foundation et dans le magazine photographique RevistaBalam. Son travail photographique et installatif a été montré dans divers espaces d’expositions en Amérique du Nord et en Europe, tels que le centre des arts actuels SKOL, le Livart, la galerie FOFA ainsi qu’au Palais de Tokyo à l’occasion de l’exposition “Jusqu’ici tout va bien” en septembre 2020. Elle fait partie des photographes invités au Festival In Cadaques 2020 ainsi que des lauréats du PhotoBrussels Festival 2020 au centre d’art photo Hangar à Bruxelles.
Elle est une des artistes de l’exposition « FAIRE-CORPS » curatée par Camille Bardin, lauréate du prix AICA, à la Galerie ParisB. Elle est la lauréate du Prix Mentor 2021. Elle est une des 8 artistes participant au projet Saison Croisée France- Portugal lancé par l’Institut Français aux cotés de la Underdogs Gallery qu’elle effectuera à Capbreton en Nouvelle Aquitaine. Elea Jeanne Schmitter présente actuellement son premier solo show au Centquatre, Paris en jusqu’au 27 février 2022.